Des chercheurs brésiliens ont découvert dans le venin du scorpion amazonien Brotheas amazonicus une molécule qui attaque les cellules cancéreuses du sein avec une efficacité comparable à celle du paclitaxel, un médicament utilisé en chimiothérapie. Les scientifiques s’efforcent actuellement de produire cette molécule à l’aide de techniques de clonage en laboratoire, ouvrant ainsi la voie à des applications biopharmaceutiques à grande échelle. Au-delà des thérapies à base de venin, des équipes brésiliennes développent également des traitements par radio-isotopes qui combinent l’imagerie tumorale et la destruction précise, ainsi que des vaccins personnalisés dérivés de cellules immunitaires pour entraîner les défenses de l’organisme contre le cancer. Parallèlement, en France, l’analyse IRM basée sur l’IA permet de prédire les résultats des traitements contre le cancer du cerveau avec une précision pouvant atteindre 90 %. Ensemble, ces avancées illustrent une nouvelle vague de stratégies complémentaires pour des thérapies anticancéreuses plus sûres, plus ciblées et potentiellement plus efficaces.