De nouvelles recherches mettent en garde contre l’augmentation de la chaleur et de la pollution qui émoussent le bourdonnement vital des bourdons. Ces vibrations des ailes, qui atteignent jusqu’à 400 fois par seconde, aident les abeilles à secouer le pollen des fleurs et à communiquer au sein de leurs colonies. Mais des expériences montrent que les températures élevées et les métaux lourds réduisent l’intensité du bourdonnement, ce qui menace la pollinisation des plantes et les chaînes alimentaires. Les scientifiques considèrent désormais les bourdonnements d’abeilles comme des avertissements précoces du stress de l’écosystème, et les étudient même pour inspirer de minuscules robots qui pourraient aider si les vraies abeilles se taisaient.